Comment
allez vous ? Aujourd'hui, les écrits du bac ont commencé depuis
officiellement un jour. Vous faites peut-être partie de ceux qui
attendent la fin de la dernière épreuve avec impatience ou bien
vous avez une personne de votre entourage qui semble avoir subit un
lavage de cerveau et qui air comme une âme en peine ! (Mon
frère, si tu passes par là un jour!). Certains sont en plein stress, d'autres se plaignent de louper la coupe de l'euro et la
fête de la musique. Bref il y en a pour tous les goûts. A cette
occasion, nous avons décidé de lui rendre un peu honneur et de
montrer notre soutien à tous les futurs bacheliers. Alors non, pas
en leur donnant des conseils, on doute fortement d'être les mieux
placés pour ça, on a beau l'avoir eu tous les deux. Mais avec une
façon bien à nous de nous organiser (ou de paniquer).
A la place,
nous avons décidé de revenir sur notre expérience, qui date à
présent de 2011, (Ouais, on commence à se faire vieux.), avec humour
et légèreté, histoire de rassurer les anxieux, de vous changer un
peu les idées et pourquoi pas de vous faire sourire. Mais aussi et
surtout, pour nous permettre aussi, de nous souvenir de ce moment,
qui fut éprouvant mais qui reste bon.
#C J'ai
passé un bac STCG (devenu STMG), bac technologique, mais pas plus
facile. Pour vous donner un peu une idée ; la Communication était coefficient 12, l’Économie-Droit à 7 et le Management à 4.
Autant vous dire que si on loupait la Communication ou l'Eco-Droit...
On n'était pas bien ! (Et pour moi le gros problème était que
j'étais plutôt bonne en tout, sauf en Communication !) Alors je ne
saurai vous parler de mon oral de communication étant donné que
ces 45 minutes sont comme un trou noir dans mon parcours scolaire. Je
me souviens y être allée, avoir reçu un message de mon père me
disant de les imaginer aux toilettes et d'avoir attendu pendant
plusieurs heures, avec des gens de ma classe, aussi perdus et déprimés que moi. Je me souviens être sortie, m'être mise à pleurer de joie
et de soulagement dans les bras de mon meilleur ami puis, de ma mère.
Mais je ne saurai pas dire ce qu'il s'est passé entre deux, le flou
total.
Par contre
je me souviens plutôt bien de mes écrits. Je me souviens être le
genre de cinglée, qui une fois devant sa copie, se rend compte qu'elle
est en train de s'amuser comme une petite folle (pour les épreuves
où j'avais un minimum de chance d'assurer évidemment) et pour qui c'est le pied totale de répondre à des questions, rédiger une
rédaction ou faire des calculs... Bref, j'avais toujours aimé le
lycée, non pas le lycée, je n'en garde pas de bons souvenirs, du
moins de ma première et ma terminale, mais en tout cas les cours et
je sais que je me suis amusée pendant les épreuves. Je suis partie
du principe, en Philo : que n'ayant aucun cours (à cause d'un
professeur absent) et m'étant rétamée pendant le bac blanc, j'allais
écrire ce que j'avais à dire et que de toutes façons je n'avais
aucune chance de briller (de toutes façons, comme l'a dit un grand sage, "Ta note en Philo déprendra de ce que l'examinateur a bouffé à midi !). J'ai eu 14, chose
incroyable, la première note au dessus de la moyenne de ma vie pour cette matière. J'ai
eu 18 en Maths et je me suis maintenue pour le reste. Comme prévu, je me suis un peu foirée en Communication. Je l'ai eu sans
trop de mal finalement, le pire a été l'attente entre la fin des
épreuves et l'annonce des résultats.
Je me
souviens avoir d'abord refusé de me rendre au lycée pour regarder
les résultats. Je n'avais pas envie de regarder les gens sauter de
joie si moi je ne l'avais pas. Alors j'ai essayé sur le
site mais, il ne fonctionnait pas alors, j'ai finalement dû consentir
à bouger, appelant d'abord #M pour lui demander où j'allais trouver
les listes. J'étais paniquée et cet enfoiré n'a rien trouvé de
mieux que... Ne rien me dire au téléphone ! Alors ma question
est la suivante : si vous appelez quelqu'un qui a eu votre
résultat sous les yeux et qui ne vous dit rien, vous réagissez
comment ? Pour ma part, j'ai paniqué en me disant que s'il
n'avait rien dit, c'était que je ne l'avais pas et qu'il ne voulait
pas avoir la tâche de me le dire. Résultat des comptes, il ne
voulait juste pas me gâcher la surprise et il a raison, je lui en
aurait voulu. En fait, à ce moment, peu importe s'il me l'avait dit
ou non, je lui en aurais voulu parce que je ne sais pas ce qui aurait
été le mieux. Mais au final, je l'ai eu, j'ai pleuré avec ma
mère, j'ai fait pleurer mon père, j'ai été la fierté de ma
famille, la première des petits enfants de ma famille à avoir son bac. (C'est pas spécialement une grosse fierté pour moi puisque je suis l'une des plus vielles, mais ça l'était visiblement pour mon grand-père qui le rappelle encore à chaque occasion !)
Et finalement, c'était pas si compliqué que ça. J'étais une bonne élève, mais je ne suivais pas vraiment les conseils de mes professeurs me disant de faire des fiches de révision tout au long de l'année. Pour tout dire, j'en ai fait beaucoup à la fin et le reste, c'est d'avoir écouté en classe et appris mes cours. Je ne l'ai pas eu haut la main, mais je l'ai eu et en se donnant les moyens, en faisant des efforts tout est possible. Il y aura toujours cet élève qui est venu en tong et sans une feuille ni stylo toute l'année, qui n'a jamais été foutu de faire ses devoirs ou d'apprendre ses cours et qui s'en sort avec une meilleure moyenne que toi mais, fait lui un croche pied quand il se met à courir partout comme un con dans la cour et ton plaisir n'en sera que multiplié. (Oui oui, se sera mon seul conseil pour le BAC!)
Et finalement, c'était pas si compliqué que ça. J'étais une bonne élève, mais je ne suivais pas vraiment les conseils de mes professeurs me disant de faire des fiches de révision tout au long de l'année. Pour tout dire, j'en ai fait beaucoup à la fin et le reste, c'est d'avoir écouté en classe et appris mes cours. Je ne l'ai pas eu haut la main, mais je l'ai eu et en se donnant les moyens, en faisant des efforts tout est possible. Il y aura toujours cet élève qui est venu en tong et sans une feuille ni stylo toute l'année, qui n'a jamais été foutu de faire ses devoirs ou d'apprendre ses cours et qui s'en sort avec une meilleure moyenne que toi mais, fait lui un croche pied quand il se met à courir partout comme un con dans la cour et ton plaisir n'en sera que multiplié. (Oui oui, se sera mon seul conseil pour le BAC!)
#M Hé oui,
c'est le moment ! L'heure du grand examen est arrivé, après
toutes ces années à étudier, à apprendre, il est temps de mettre
les connaissances en pratique et de passer le tout premier grand
diplôme des études, j'ai nommé : le baccalauréat !
Je voulais
aussi partager avec vous l'aventure que j'ai vécu durant cette
période, parfois pas très simple...
Voici
comment j'ai vécu l'épreuve du bac.
Que je vous
mette en place le décor. Je suis en section technologique, STG
(Sciences et Technologies de la Gestion) et j'ai choisi une
spécialité tout aussi pompeuse ; la CGRH (Communication et
Gestion des Ressources Humaines). Cette filière s'appelle maintenant
la STMG et de ce que j'ai pu voir, elle a bien changé... enfin,
c'est surtout l'image que les lycéens d'aujourd'hui lui donnent qui est affreuse !
Bref !
Durant mes deux années dans cette section, j'ai découvert des
matières que je ne connaissais pas avant comme : le Management, la Communication ou encore le Droit, des matières que j'ai apprécié
et d'autres... beaucoup moins ! Mais je ne pense pas être le
seul dans ce cas là, peu importe dans quelle branche on se dirige,
il y a toujours quelque chose qu'on n'aime pas et qui nous énerve.
Pour ma part, c'était la Gestion... je n'aimais pas ça ! Taper
des formules sur un logiciel comptable très peu pour moi, en plus je
n'aime pas les Maths. C'est donc comme ça que j'ai décidé de ne
pas aller en section Comptabilité (vous admirerez ma grande logique).
En terminal,
on nous parle souvent du bac, nous disant qu'il approche, qu'il faut
qu'on se mette au travail mais, on n'y pense pas forcément même
lorsqu'on nous donne les sujets sur lesquels nous devons travailler
en groupe, durant les 4 ou 5 mois qu'ils nous restent avant le début des
épreuves... non, vraiment, ça ne m'a pas créé de déclic, je ne
me suis pas dit un seul instant que c'était bizarre... non j'étais vraiment large niveau timing dans ma tête...
C'était un
dossier de Communication, deux sujets à traiter, le premier ;
Santé/Sécurité et le deuxième ; un cas pratique.
La première
partie du travail n'était pas très compliquée en soi, il fallait
faire des recherches, construire une espèce de dissertation sur le
sujet abordé, en bref ; une intro, une problématique, une
synthèse, une conclusion et l'affaire est dans le sac (de mémoire, il fallait aussi lister tous les sites, livres etc. où on avait trouvé les informations).
C'est à la
deuxième partie que tout se corsait... nous devions travailler en
groupe sur un sujet qui nous était, cette fois-ci, imposé !
Mon groupe a eu le droit à « la gestion d'un hôtel »,
la consigne nous expliquait que nous étions employés par le gérant
de l'hôtel pour : envisager des transformations, donner envie
aux visiteurs de revenir, remettre les fichiers clients à jour (en gros car, l'épreuve remonte à il y a 5 ans). Une
vraie partie de plaisir... Il fallait se répartir le travail entre
nous, ce que nous avons fait bien sûr, et sur quoi je suis tombé
moi ?! Je vous le donne en mille ; remettre à jour le
fichier client, en d'autres termes, de la GESTION ! (mon pire
cauchemar). J'ai dû plonger ma tête dans mes cours de première
pour essayer de voir ce que je pouvais bien faire avec tout ça,
c'est là que j'ai commencé à sentir la panique monter... j'ai vu
que dans mon groupe, les choses avancées plutôt bien, que les
autres dans la classe avançaient aussi et moi... je stagnais,
j'étais là avec mes cours, mon sujet, un ordi avec un logiciel
ouvert que je ne maîtrisais pas. Tout va bien, Mika, tout va
bien. Heureusement, je dois remercier mon professeur de Gestion
(que je n'ai pas écouté une seule fois l'année précédente) de
m'avoir aidé à comprendre et à rattraper en 30 minutes, 1 an de
cours !
Bon c'est
vrai que ça n'a pas été si catastrophique que ça au final, je
m'en suis bien sorti car j'ai été aidé ! (d'ailleurs, je ne
remercierai jamais assez mes amis, mes professeurs et ma famille pour
leur soutien).
Une fois le
dossier commencé et pratiquement fini (je dis pratiquement parce que
jusqu'au dernier moment, on n'est jamais tout à fait sûr), on se
dit qu'il faut l'apprendre ce dossier... Ah oui, je ne vous l'ai pas
dit ? L'épreuve de Communication est divisée en deux, un écrit
et un oral de 45 minutes où, justement, il fallait présenter son
dossier devant un jury de deux examinateurs. Ravi, j'étais ravi...
c'est là que je me suis mis à paniquer ! Il fallait que je
révise tous mes cours : Management, Droit, Economie, Maths, Histoire-Géo, Communication, Anglais, Espagnol... en plus de ça !
Les
révisions ? On ne s'y prend jamais assez tôt... même si
j'avais assez suivi durant mes années scolaires, je ne sentais pas
les épreuves... je suis déjà du genre à douter tout le temps
alors là, vous me demandez, en une semaine d'examen, de ressortir
des années de cours ?! Bah oui, il faut bien, c'est comme ça...
le lycée est fini et c'est le moment de faire ses preuves, montrer à
tout le monde qu'on est capable de réussir, prouver aux professeurs
qui ne vous ont pas soutenus pendant votre scolarité que vous pouvez
le faire !
La veille de
mon oral de Communication, j'étais seul chez moi, mes parents
étaient partis en vacances. J'ai essayé de réviser une dernière
fois mon dossier et là, j'ai paniqué... je me suis rendu compte que
j'étais tout seul et les larmes sont sorties, je n'arrivais pas à
m'arrêter, c'était horrible, j'ai appelé ma mère qui, elle aussi,
a paniqué en entendant que je pleurais et qui ne comprenait rien à
ce que je disais, jusqu'au moment où elle a dû distinguer les mots
« seul, bac, merde, ne l'aurai pas », elle ma réconforté
tant bien que mal. Quand j'y pense...
J'ai donc
pris la décision de ne rien réviser ce soir là, je suis allé au
lit et advienne que pourra. Le jour-j, des amies sont venues avec moi,
j'ai pleuré une dernière fois avant de rentrer dans la salle
d'examen, seul avec les examinateurs... 45 minutes plus tard, je
sortais, je pleure une dernière fois et j'étais soulagé, peu importe ce que j'avais dit ou fait, il ne me
restait que les épreuves écrites... un stylo, une feuille et mes connaissances, c'est toujours moins stressant que deux personnes qui vous regardent sans jamais ouvrir la bouche sauf pour vous "piéger" ou déstabiliser ! (bon, je suis tombé sur deux femmes assez gentilles mais... y'en a quand même une qui m'a chauffé le bourrichon... je n'ai pas beaucoup apprécié...).
J'ai cru ne
jamais y arriver, les sujets, les épreuves, les heures et les jours sont passés à une vitesse folle mais je n'étais absolument
pas confiant... mais bon, après tout, qu'est-ce que je pouvais y faire à part
attendre les résultats ?
Justement,
parlons-en du jour des résultats ! Ce moment étrange entre le
film d'horreur et Pretty Woman... après les épreuves, je n'y ai
pas vraiment pensé au contraire, j'essayais de me changer les idées
mais il faut bien avoir la nouvelle un jour ou l'autre. Nous nous
sommes donnés rendez-vous devant les grilles du lycée (fermées
jusqu'au moment où les résultats seront affichés). Je me
souviendrais toujours, lorsque les grilles se sont ouvertes, une amie
m'a agrippé la main et nous sommes partis comme des braves... une
fois devant les feuilles, on a cherché, encore et encore, sans jamais
trouver son nom mais sans jamais perdre espoir... elle a trouvé le
sien, résultat : reçue ! Et moi ?... Je suis où ?... Là ! Une
grande bouffée d'air, j'ai fermé les yeux, je les ai ouvert... Reçu !!
(si vous saviez tout ce qui m'est passé par la tête...) j'ai hurlé,
pleuré, sauté partout tellement j'étais heureux ! Ça y est,
le lycée c'est fini ! J'ai réussi...
(Je tiens à préciser un point ! Clo vous a dit que je ne lui avais pas annoncé si elle était reçue ou non. C'est vrai que je n'ai rien dit MAIS, j'ai bien entendu la panique dans le silence qui a suivi mon absence de réponse alors je lui ai quand même lâché un : "c'est bon, ne t'inquiète pas" le sourire dans la voix, je ne voulais pas gâcher son plaisir de voir elle-même le résultat et je ne voulais pas non plus qu'elle stress trop... donc ça version est un peu à son avantage je trouve !) (<-- J'aurais bien voulu le voir à ma place pour savoir si la situation était vraiment à mon avantage ! #C)
(Je tiens à préciser un point ! Clo vous a dit que je ne lui avais pas annoncé si elle était reçue ou non. C'est vrai que je n'ai rien dit MAIS, j'ai bien entendu la panique dans le silence qui a suivi mon absence de réponse alors je lui ai quand même lâché un : "c'est bon, ne t'inquiète pas" le sourire dans la voix, je ne voulais pas gâcher son plaisir de voir elle-même le résultat et je ne voulais pas non plus qu'elle stress trop... donc ça version est un peu à son avantage je trouve !) (<-- J'aurais bien voulu le voir à ma place pour savoir si la situation était vraiment à mon avantage ! #C)
Je peux vous
jurer que rien qu'en vous en parlant à cet instant, j'ai des
frissons et les larmes qui montent car, je peux encore ressentir tous
les sentiments contradictoires qui m'ont traversé la tête et le
corps.
Il a fallu
ensuite récupérer mon livret scolaire et c'est là que j'ai été
encore plus fier, lorsque j'ai lu « doit faire ses preuves »
dans l'avis du conseil de classe. J'ai pris mon livret, mon bac et ma
mention assez bien et je suis parti la tête haute ! (oui une mention, 12,52 de moyenne au bac... je trouve que c'est quand même chouette).
Il n'est pas
facile de parler d'une expérience aussi importante que celle-là, je
me rends compte que j'ai oublié certaines choses mais, je vous ai
parlé des grandes lignes et sûrement des plus marquantes de cette
période. Je peux simplement vous dire que, peu importe ce qu'on pense
de vous, si vous vous en donnez les moyens, rien n'est impossible !
Voilà, on
souhaite bon courage à tous les terminales, c'est qu'un mauvais
moment à passer mais, le plus important c'est de rester concentré,
de se sortir le reste de la tête et de faire de son mieux ! Essayez
d'avoir confiance en vous, c'est bien aussi.
Sur ce, on espère que l'article vous aura plus, on vous embrasse et on vous dit à la semaine prochaine !
Sur ce, on espère que l'article vous aura plus, on vous embrasse et on vous dit à la semaine prochaine !
#C &#M
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